Cette position, le président de la Génération citoyenne (GeCi) l’a fait savoir au cours de son passage dans l’émission les Grandes Gueules de la radio Espace ce jeudi 07 janvier 2021.
Selon Fodé Mohamed Soumah, il faudrait libérer préalablement les prisonniers politiques et résoudre la crise post-électorale, avant d’ouvrir un dialogue quelconque.
«Il n’y a pas lieu de parler de dialogue pour le moment. C’est une façon de mettre les charrues avant les boeufs…», a-t-il averti.
«Le problème aujourd’hui, c’est que nous sortons d’une élection qui a engendré une crise post-électorale qu’il faut gérer. Donc ça doit passer par une accalmie. Que les personnes arrêtées soient libérées ou à défaut, qu’elles soient jugées et ensuite la justice fera son travail. Mais vous ne pouvez pas transformer une détention provisoire en détention permanente avec des grèves de la faim, les personnes malades qui peuvent succomber. C’est malsain de vouloir surfer sur cette forme d’arrogance du pouvoir et de gouvernance.
Il n’y a que ce pouvoir qui est capable de mettre dans la balance, la libération d’une quarantaine de personnes et l’éventualité d’avoir des millions de personnes dans la rue, ça dénote d’une attitude irresponsable», a dénoncé le député.
Sur la main tendue de certains opposants au dialogue notamment, Sidya Touré et Dr Faya Millimono du Bloc libéral, Fodé Mohamed Soumah pense que c’est un retard à l’allumage.
«Il faut qu’on interpelle le chef de l’État pour qu’il mette l’accent sur ce qui n’a pas marché pendant ses deux derniers mandats. Lorsque vous créez des vagues communiquants sur une nation, c’est très grave car les nominations doivent être sous la base des compétences et du mérite mais, si vous mettez en avant la favoritisme ça n’aboutira pas», ajoute-t-il.
Néanmoins, il souhaite que le président de l’UFDG accepte la réalité des urnes en mettant l’intérêt du pays en avant.
«Cellou Dalein Diallo est dans le déni, il faut qu’il comprenne que les législatives sont passées, l’Assemblée est installée et elle a élit son président. Que la présidentielle est déjà dernière nous et que le président a été investi. S’il y a quelque chose à dire, c’est ce qu’il y a à venir.»