C’est au cours d’une rencontre tenue hier jeudi au siège de la préfecture de Gaoual que l’annonce a été faite par l’autorité préfectorale. Joint au téléphone par notre correspondant régional basé à Boké, Lanfia Kouyaté a tout d’abord déploré la présence de ces chasseurs traditionnels avant de leur donner un ultimatum de 48 heures pour quitter sa juridiction.
Pour lui, l’État a suffisamment de moyens pour sécuriser les sites aurifères récemment découverts dans cette préfecture. Selon toujours le préfet de Gaoual, les donzos ont fini par accepter sa décision avant de présenter leurs excuses pour les désagréments causés à l’endroit de la population locale.