Au lendemain du démarrage des examens de sortie dans les institutions d’enseignements techniques, le ministre Alpha Bacar Barry a dévoilé des nouvelles ambitions qu’il a pour le développement et la valorisation de ce secteur. Le patron de ce département encourage les femmes à aller vers la formation professionnelle.
«Nous voulons avoir des femmes infirmières, des femmes couturières, des assistantes médicales, des mécaniciennes », martèle Alpha Bacar Barry.
Parlant des branches techniques, le ministre précise que les établissements que le pays dispose ne sont pas suffisamment prêts à dispenser les cours pratiques qui puissent amener les gens à se diriger vers ce secteur.
Il souligne qu’avec l’évolution de la situation démographique des pays africains ces prochaines années, les États, dans la configuration actuelle des budgets, ne peuvent pas répondre de façon satisfaisante aux besoins en situation de salle des classes. Pour y faire face, Alpha Bacar indique que son département envisage explorer des situations alternatives de formations qui, ne nécessitent pas forcément des salles de classe dès l’année prochaine.
«Nous privilégierons un système de formation par alternance en mettant à contribution le secteur privé qui dispose d’outils et d’ateliers capables de recevoir un plus grand nombre de jeunes et d’assurer la mission pédagogique que nous initions dans les écoles. Cela va permettre d’élargir la capacité d’accueil de l’enseignement technique et permettre à des jeunes d’acquérir des compétences et transférer des aspects techniques de façon continuelle et diversifiée», a expliqué le ministre joint par nos confrères de Djoma dans “On refait le monde”.