A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la presse le 3 mai 2018, le président Alpha Condé, s’était attaqué aux journalistes guinéens, qu’il accuse d’avoir manqué de professionnalisme et d’avoir contribué à la mauvaise image du pays, notamment sur le classement de la Guinée par Reporters sans frontières. Cette ONG, par la voix de son Secrétaire général, a répondu au président guinéen.
S’exprimant autour du dernier classement de la Guinée par RSF, le président Condé avait accusé les hommes de médias d’être responsables : « Je pense que vous ne contribuez pas à améliorer l’image de la Guinée. Vous êtes responsables de ce classement […]. Je pense qu’avant de me demander de vous aider, qu’est-ce que vous avez fait, alors que l’image du pays est discréditée ? Tous les progrès qu’on a faits depuis 2011 sont passés sous silence comme si on était dans un pays où on maltraitait les journalistes. Pourtant, aucun journaliste n’a été encore arrêté par le gouvernement alors que dans certains pays comme la Mauritanie, je vois que des journalistes sont arrêtés. Pourquoi ceux-ci sont classés 54ème et nous 104ème ?»
À travers un tweet, publié ce samedi 05 mai 2018, le Secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a fait quelques suggestions à la Guinée, chose qui pourrait certainement permettre au pays d’obtenir un bon classement.
Pour que la Guinée figure dès 2019 à une meilleure place au Classement mondial de la liberté de la presse, il revient aux autorités du pays de mettre en place un cadre politique et administratif propice au développement d’un journalisme de qualité libre et indépendant https://t.co/lZ7s9dCnFu
— Christophe Deloire (@cdeloire) 4 mai 2018