Le paiement des salaires des enseignants contractuels entamé par le gouvernement de transition soulève d’autres problèmes au sein du système éducatif. Le coordonnateur des enseignants contractuels regrette la non prise en compte des contractuels de Conakry.
Alors que des contractuels recrutés en début de l’année scolaire pour servir à l’intérieur du pays ont commencé à se frotter les mains suite au paiement de leurs arriérés, la coordination nationale des enseignants contractuels de Guinée monte au créneau. Le coordinateur de cette structure dit n’est pas comprendre l’exclusion dans le processus, des enseignants qui évoluent dans la capitale.
« Franchement nous-mêmes, on n’arrive pas à comprendre ce qui se passe. Ils ont dit qu’il n’y a pas de places et qu’il n’y aura pas de recrutement à Conakry. Ceux de Conakry attendaient à ce qu’ils soient redéployés à l’intérieur du pays. Parce qu’ils ne peuvent pas se lever pour aller se présenter dans des préfectures où ils ne sont pas affectés », souligne Alsény Mabinty Camara.
Il soutient qu’à Conakry, à l’image de certaines villes et villages de l’intérieur du pays, il y a un besoin de recruter des enseignants.
M. Camara prévient par ailleurs, que les enseignants contractuels dont la situation n’a pas été prise en compte ne baisseront pas les bras.
Ils vont exiger des autorités, qu’ils soient rétablis dans ce que Mabinty Camara appelle de leurs droits.
« Qu’ils sachent aujourd’hui qu’à Conakry, il y a un besoin, il y a un manque criard d’enseignants et ceux qui sont à Conakry ne refusent pas d’aller à l’intérieur du pays, il suffit seulement qu’ils soient déployés là-bas. Nous sommes quand même perplexes et nous ne savons pas ce qu’il faut faire, mais nous allons continuer le combat jusqu’à ce que nous soyons rétabli dans nos droits ».