Les responsables des coalitions politiques qui ont finalement décidé de s’entretenir avec le Premier ministre autour des modalités de l’ouverture d’un dialogue, multiplient les efforts pour justifier cette démarche.
Quelques jours après avoir rendu publique cette décision d’ouvrir les portes à Dr. Bernard Goumou, les acteurs politiques membres de cette plateforme redoutent “une mauvaise interprétation” de leur posture vis-à-vis du chef du gouvernement.
“Nous n’avions pas récusé le Premier ministre, nous avions dit que nous n’avions pas encore pris de décision. Ce qui est différent de dire que nous ne le recevons pas”, précise le président du parti UDRP membre de l’ANAD.
Il a fallu plusieurs tractations pour que les coalitions considérées comme les plus significatives se déterminent. Mais qu’est-ce qui a pesé dans la balance ? “C’est parce que nous ne voulions pas qu’il y ait une mauvaise interprétation de ce qui est en train de se propager, comme si les coalitions qui composent le quatuor sont carrément opposées à un dialogue”, a répondu Édouard Zotomou Kpogomou.
Au même moment, cet acteur politique précise qu’au-delà, les responsables du quatuor ont une réelle volonté de participer au processus du dialogue, mais c’est lorsque toutes les conditions nécessaires seront réunies.
C’est d’ailleurs ce message qu’ils souhaitent naturellement porté devant le chef du gouvernement le jeudi 10 novembre prochain.
“Mais puisque quand nous allons recevoir le Premier ministre c’est pour discuter des questions importantes par rapport à la transition et par rapport au dialogue, il fallait qu’on s’entende sur ce qu’il faut dire et harmoniser les choses avant de le rencontrer”, précise-t-il.