Le 02 mars dernier, alors qu’elle était sur une moto en partance pour la maison, la jeune Mariama Bobo Baldé a été volontairement percutée par un libanais nommé Mouctar Ajib sur la corniche Chicago.
Interrogée par nos confrères de ”Laguinée.info”, la jeune femme a raconté sa mésaventure: «Il m’a fait des avances que j’ai refusées. C’est pourquoi il a voulu m’ôter la vie. Il m’a laissé tomber, pensant peut-être que j’étais morte. Heureusement la scène s’est passée devant plusieurs personnes au niveau de la corniche . Ce sont eux qui m’ont même amené dans un cabinet de soin appelé Solidarité. Avec l’arrivée de mon mari qui était à Labé, nous avons porté plainte à l’Office de Protection du Genre et des Mœurs (OPROGEM), c’est de là que le libanais a été interpellé et amené pour des premières confrontations entre les deux camps.»
Malheureusement, Mouctar Ajib a immédiatement été relâché après son audition. Un acte que la victime n’a pas digérer. «Le jour où le commissaire m’a demandé de venir pour compléter le dossier, a coïncidé que je souffrais terriblement. Ce n’est que mon mari qui s’est présenté mais qui malheureusement a trouvé que le libanais n’était plus détenu. Pourtant, il aurait dû rester 48 heures et pendant ce temps, moi je continue à souffrir et dors difficilement. Tout ce qu’on peut faire avec les deux mains, c’est mon mari qui le fait. Et tout ce qu’une mère peut faire pour son enfant, actuellement c’est ma mère qui le fait. Cela fait une semaine que je ne parviens pas à toucher mon bébé»
Pour l’heure, faute de justice Mariama Bobo Baldé cherche du réconfort auprès des ONG féministes qu’elle espère qui pourront l’accompagner dans sa quête de justice .