Une dizaine de centrales syndicales se sont données rendez-vous au siège de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée ce mercredi dans l’après-midi, pour avouer leurs solidarités au SLECG, faction Aboubacar Soumah.
Visiblement décisive, engagées et mobilisées, ces centrales estiment que toute prime, quelque soit sa valeur, reste temporaire, facultative et ne constitue qu’un accessoire de salaire et non une valorisation du salaire indiciaire.
Elles ont décidé ainsi d’apporter une aide aux enseignants grévistes. Chemin faisant, elle annoncent entre autres:
– la reprise immédiate et sans conditions des négociations avec les signataires dudit protocole;
– le maintien du mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire national en attendant un aboutissement heureux;
– l’arrêt immédiat du gel de salaire des enseignants pour faits de grève.
“Faute de quoi, nous centrales syndicales, solidaires au SLECG, se réservent le droit d’user de tous les moyens légaux pour faire valoir le droit syndical, entre autres, une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national“, a indiqué El hadj Yamoussa Touré, Secrétaire général de la COSATREG.
Ces centrales ont dévoilé et condamné “l’attitude déstabilisatrice”du gouvernement dans la gestion du dialogue et la justice sociale. Les responsables ont aussi signalé “l’irresponsabilité” des autorités de l’Éducation dans la gestion de la crise au sein du système éducatif.
Ces centrales sont l’USTG, ONSLG, UGTG COSATREG, CGTG, CGSL, UDTG, SIFOG, UNTG, CGFOG, CONASYG.