Au terme d’une réunion lundi soir à Conakry, les coalitions politiques l’ANAD, la CORED le RPG et alliés et le FNDC politiques ont désapprouvé la nomination des trois femmes, en qualité de facilitatrices du dialogue politique inter-guinéen.
Au sein du gouvernement, cette position est perçue comme un manque de volonté de la part des responsables de ces coalitions. Le ministre porte-parole du gouvernement voit derrière la démarche de ses anciens collaborateurs de l’opposition “une fuite en avant”.
“Personnellement je n’attends pas à une bonne volonté de leur part parce que le dialogue ne les intéresse pas, ça ne les arrange pas que le pays soit un pays normal dans lequel on se parle, dans lequel on essaye de trouver des mécanismes de règlement de contentieux. Ce qui les intéresse c’est d’entretenir le flou, montrer que dans le pays on est incapable de dialoguer. Mais si c’est cela leur conception, peu importe la capitale vers laquelle nous allons partir, cela ne produira à rien”, prévient Ousmane Gaoual Diallo.
Quelque soit la profondeur de la crise, le porte-parole du gouvernement se dit persuadé que la solution s’appelle la bonne volonté de l’ensemble des acteurs. Plus loin, Ousmane Gaoual fustige ” une volonté systématique” d’une partie de la classe politique de s’associer aux actions du gouvernement: “Et ça, la population finira par comprendre à quel niveau se trouve la mauvaise foi et la démarche qui est incongrue d’une certaine manière de leur part.”
Selon le ministre, cette fois-ci, il y a une certaine constances de la part des autorités de la transition à s’associer avec les acteurs impliqués dans le processus: “Ce qu’il faut noter c’est la constance de la part du président, du premier ministre et de l’ensemble des membres du gouvernement à dire quand ils le souhaiteront, le cadre du dialogue sera toujours ouvert à eux et leurs places seront toujours vides et inoccupées. Ceci, c’est quelque chose d’important qu’il faut souligner. Mais jusqu’à présent ils font la sourde oreille, on continue toujours à trouver des arguments”, regrette Ousmane Gaoual dans les Grandes Gueules.