Après l’annonce de l’ouverture des classes par le ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), l’Association des Enseignants Communaux de Guinée (AECG) exprime de profondes inquiétudes quant à la situation des enseignants contractuels.
L’AECG rappelle que le dossier des nouveaux fonctionnaires locaux est en suspens depuis plusieurs mois et appelle les autorités compétentes à prendre des décisions rapides pour résoudre ce problème.
Les revendications principales concernent la signature et la publication de l’arrêté d’engagement, ainsi que la prise en charge effective des enseignants avec le versement des arriérés de salaires à compter du mois de janvier, conformément au protocole d’accord signé entre les enseignants, les syndicats et le gouvernement.
Selon l’association, ces mesures sont indispensables pour assurer une rentrée scolaire réussie et éviter des crises potentielles dans le secteur éducatif, crises qui pourraient nuire à la qualité de l’enseignement et à la stabilité sociale.
L’AECG insiste sur l’urgence de régler ces questions avant l’ouverture officielle des classes, prévue pour le 25 septembre 2024. “Si les conditions de travail des enseignants ne sont pas améliorées rapidement, certaines écoles risquent de fermer, notamment à l’intérieur du pays, en raison du manque d’enseignants”, avertit l’association.
Elle appelle également à la régularisation de la situation des enseignants non retenus lors du concours spécifique en pratique de classe, afin d’éviter leur exclusion d’un système éducatif déjà en crise.
Les enseignants contractuels rappellent enfin l’importance pour les autorités de respecter les engagements pris afin de garantir une éducation de qualité. Ils mettent en garde contre les conséquences d’une inaction prolongée et appellent à une mobilisation rapide pour préserver l’avenir du système éducatif guinéen. “Sans enseignants, pas d’écoles ; sans écoles, pas d’avenir pour nos enfants”, ont-ils martelé.