Alors que le coût de la rénovation à hauteur de 6 milliards de la résidence du Premier ministre, Bernard Goumou, suscite la polémique, le ministre porte-parole du gouvernement a apporté des précisions.
Invité dans l’émission mirador sur Fim Fm, ce lundi 4 septembre 2023, Ousmane Gaoual Diallo a estimé que c’est un sujet qui n’en vaut pas la peine d’être discuté. «Les propagandistes des réseaux sociaux n’avaient rien à faire. C’est pourquoi, il s’empare d’un sujet qui n’en vaut pas la peine pour essayer de ternir l’image du gouvernement et du Premier ministre, ça n’a aucun sens. Ce qui est choquant quand on lit les différents commentaires, ils (internautes) mettent en avant le fait que c’est du gré à gré et pour eux, le coût semble exorbitant. Et ces deux choses qu’ils essayent de mettre en avant ne repose sur aucun fondement. D’abord le gré à gré est une procédure légale, donc il faut arrêter de présenter ça comme si on serait en opposition par rapport au principe de la loi d’attribution du marché public. Le gré à gré n’est pas une violation de la loi, il y a des dispositions qui l’encadre” , a indiqué le porte-parole du gouvernement et ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique.
En ce qui concerne le coût de la rénovation, Ousmane Gaoual a soutenu que ce n’est pas le Premier ministre qui a fixé le montant. « Il y a des études qui sont faites, il y a des structures qui sont chargées de ça pour évaluer le coût des travaux et qui les proposent à l’Etat. Le Premier ministre est là en tant que responsable de cet édifice-là, de signer les contrats et c’est la responsabilité de chacun de nous quand cela arrive. Il faut donc être objectif, savoir qu’est-ce qu’il y avait à faire pour dire que le coût est exorbitant. Ceux qui parlent là en disant que c’est exorbitant doivent chercher à comprendre. Il faut retenir que ce n’est pas au ministre d’évaluer le coût d’une rénovation. Il y a des structures de l’Etat qui sont spécialisées pour évaluer le coût des ouvrages et suivre aussi l’exécution des ouvrages».