La mort du jeune élève lors d’une manifestation contre la hausse du prix du carburant mercredi dernier à Hamdallaye, suscite de réactions au sein de la classe politique et au milieu de la société civile.
Des acteurs qui expriment un sentiment de déception de voir le pays renouer avec les anciennes pratiques dénoncent ce cas de mort enregistré pendant le régime de la transition.
C’est le cas du président de la jeunesse CEDEAO Guinée, Dorah Aboubacar Koita qui demande que la justice fasse son travail pour retrouver et condamner ceux qui ont ôté la vie à Thierno Mamadou Diallo.
«Nous souhaitons que des enquêtes sérieuses soient menées et que les conclusions de ces enquêtes soient publiées me plus rapidement que possible afin de situer les responsabilités», propose l’activiste de la société civile.
En sa qualité d’activiste de la société civile, Dorah Aboubacar Koita invite les autorités actuelles à prendre leur responsabilité pour éviter des violences pendant les manifestations.
«Il revient aux autorités d’encadrer les manifestations. Et faire en sorte que les forces de l’ordre qui descendent sur le terrain puissent travailler de façon professionnelle pour éviter ces drames», suggère le président de la jeunesse CEDEAO Guinée.
Ce qui regrette par ailleurs M.Koïta dans le cas guinéen, c’est parce qu’il y a des conventions reconnues dans le cadre de maintien d’ordre, mais qui ne sont pas respectées en Guinée.
«Si nous arrivons à enregistrer des morts pendant les manifestations, ça veut dire que les agents qui vont sur le terrain utilisent d’autres moyens non conventionnelles. Nous ne devons aucunement enregistré des morts, parce que selon les informations que nous avons, le jeune a été tué par balle, ce qui est plus grave», soutient-il.