Plusieurs enseignants membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), demandent le départ du camarade Aboubacar Soumah secrétaire général dudit syndicat à la tête de la structure.

À travers une déclaration rendue publique le 1er novembre 2023, ses pairs réunis au sein des bureaux exécutifs nationaux ont accusé le général d’être le conseiller personnel de l’actuel ministre de l’enseignement pré-universitaire Guillaume Hawing. Interrogé ce jeudi 2 Novembre 2023 dans Mirador sur Fim Fm, Aboubacar Soumah, explique que c’est un groupe d’individus “téléguidés” et qui n’a pas de représentativité qui s’acharne contre lui.

“Moi je ne réponds pas à ce groupuscule qui est manipulé. Le syndicat c’est la représentativité de Conakry jusqu’à Yomou dans toutes les préfectures de la Guinée. C’est un groupe d’éléments ou il n’y a que deux membres du bureau exécutif. Donc ce n’est pas ce groupe-là qui va parler au nom de tous les membres du bureau exécutif où au nom de l’ensemble des enseignants. Cette déclaration ne me fait ni chaud ni froid. J’ai été élu par les représentants des différents bureaux des préfectures, des communes et des membres du bureau exécutif sortant”, a-t-il laissé entendre.

Il fait remarquer que les motifs évoqués par ses collègues sont : l’absence d’organisation de grève depuis 2 ans ; et des suppositions sur le fait qu’il serait le conseil principal du ministre de l’éducation. “Ce qui est archifaux”, selon Aboubacar Soumah.

Parlant de l’organisation du Congrès au niveau du SLECG, Soumah justifie le retard : “Cela ne dépend pas de moi, les enseignants ne cotisent plus. Il faut de l’argent et les moyens. Nous sommes en train de chercher les moyens afin de pouvoir renouveler tout cela. Ce n’est pas au hasard qu’on se lève pour le faire.”