Quelques membres du gouvernement, élus locaux, représentants des institutions républicaines livrent leurs sentiments à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance de la Guinée, célébré ce mercredi 2 octobre 2019 à la Place des martyrs à Kaloum.
La maire de Kaloum, Mme Aminata Touré, fille de feu Ahmed Sékou Touré rappelle que c’est la Guinée qui a sonné le glas de l’empire colonial français en Afrique. «C’est une fierté d’appartenir au peuple du 28 septembre qui a dit non au général De Gaulle et oui à l’indépendance. Grâce au président Ahmed Sékou Touré et tous ses compagnons, aujourd’hui la Guinée est un pays libre, indépendant et souverain. Nous sommes très fiers aujourd’hui d’être sur cette même place des martyrs où chaque année c’est un rituel, on vient déposer la gerbe des fleurs pour rendre hommage à nos pères devanciers. Nous rendons hommage à ces braves fils de Guinée qui se sont sacrifiés de Conakry à Yomou pour que nous accédions à l’indépendance nationale», déclare-t-elle en invitant les guinéens à la cohésion. «Il faudrait que nous soyons unis comme le 2 octobre 1958. Pour cela, je demande aux guinéens l’union, la solidarité et la fraternité»,
Et le gouverneur de la Banque centrale, Louncény Nabé de renchérir: «c’est une fierté d’appartenir à ce peuple si glorieux qui a sauvé l’Afrique. Au nom de tout un continent, nous avons dit que nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage. Il s’agit de faire en sorte de devenir nous-mêmes et même pauvres que nous nous nous rassemblions pour qu’après l’indépendance créer les bases de notre prospérité. Je pense que malgré les vicissitudes de l’histoire, les actes qui ont été posés permettent d’envisager l’avenir avec beaucoup d’espoir et de sérénité».
Pour le ministre de la Culture et des Sports, Bantama Sow, le 2 octobre est une opportunité pour les citoyens de «se mobiliser autour d’un seul idéal, c’est l’unité et le développement de la Guinée».
Si la fête n’a pas pu se dérouler à Kindia comme prévu, selon le ministre de l’Administration du territoire, Bouréma Condé, c’est parce que les infrastructures ne sont pas terminées. «Puisque les infrastructures ne sont pas achevées, on a décidé de reporter d’un an pour finaliser les travaux. On peut reporter la fête, mais le 2 octobre reste pour l’éternité la date d’anniversaire de l’indépendance de la Guinée. C’est pour cette raison, autour du chef de l’Etat, vous avez le gotha politique et administratif réuni à la place des martyrs pour le dépôt de la gerbe des fleurs. J’en profite pour souhaiter à toutes les guinéennes et à tous les guinéens un joyeux anniversaire».