Le président du mouvement “Nos valeurs communes”, est poursuivi pour des faits de diffamation à l’encontre de Malick Sankhon, directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Absent de la salle d’audience, le juge du tribunal première instance de Dixinn a déclaré Étienne Soropogui coupable de délit de diffamation par voie de presse sur la personne de M. Malick Sankhon.
Alphonse Charles Wright a ensuite reconnu le prévenu responsable des préjudices causés au plaignant. Il a ajouté également qu’il est condamné au paiement à son profit d’un franc symbolique de 20 mille francs guinéen.
La cour “ordonne la publication de la décision dans trois journaux de presse, notamment L’Observateur, Le Lynx et L’Indépendant, à la charge du prévenu.”
Cette décision de justice sonne comme la fin du règne de l’impunité pour certains leaders politiques, se réjouit Me Lancinet Sylla, avocat Malick Sankhon.
“Nous sommes en matière de délit de presse, c’est la dépenalisation. Ce qui signifie que des peines qui peuvent être prononcées son des peines d’amende”, a-t-il précisé.