Le ministère de la justice, Garde des Sceaux et des droits de l’homme a réagi face la diffusion par le FNDC de ce qu’il appelle, «la liste des cerveaux de la répression des manifestations et des violations des droits de l’homme en Guinée», par l’injonction de poursuivre Sékou Koundouno et autres.
C’est une liste de treize (13) personnes, numérotée Acte 1 dans laquelle le président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya est cité en tête. Il est suivi par le colonel Amara Camara, ministre Secrétaire général à la présidence de la République, du Général à la retraite Aboubacar Sidiki Camara (Idi Amine), ministre délégué à la présidence chargé de la défense nationale.
Il y a, en outre les noms de trois autres ministres, sur cette liste:
– Mory Condé de l’administration du territoire;
– Bachir Diallo, de la sécurité et de la protection civile ;
– et, du ministre de la justice, Garde des Sceaux et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright.
Par ailleurs, le Colonel Balla Samoura, Haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, est aussi cité. Le commissaire Abdoulaye Sampil, directeur de la police nationale, le Colonel Aly Badra Sangaré, commandant du BATA et du GIR, le colonel Mamadi Touré, commandant du bataillon spécial de Conakry, le Lieutenant-Colonel Ibrahima Sory Diabaté, directeur des CMIS, le commandant Mouctar Kaba dit Spartacus, commandant du groupement des forces spéciales et enfin le Colonel Balla Koivogui, chef d’état major de l’armée de terre, sont également des personnalités citées.
Le ministre Alphonse Charles Wright instruit le procureur général près la Cour d’appel de Conakry d’engager à cet effet, «des poursuites judiciaires pour diffamation et divulgation des fausses informations de nature à porter atteinte à la paix et à la sécurité et complicité de meurtres par action et par instigation contre les membres d’un groupement de fait dénommé “FNDC” représenté par Sékou Koundouno et autres.»
Selon le ministre, il est des habitudes du FNDC «sur la base de leur humeurs, de se donner pour prérogatives de porter des accusations graves sur des faits criminels en citant monsieur le président de la transition, Mamadi Doumbouya, certains cadres de l’armée, de la police et de la gendarmerie comme étant soutient-il, des cerveaux de la répression, sans apporter la moindre preuve irréfutable.»