La journée mondiale de la liberté de la presse a été clôturée ce vendredi 6 mai 2022, au chapiteau du palais du peuple de Conakry. La cérémonie a été présidée par Dansa Kourouma, le président du Conseil national de la Transition qui a assuré que son institution fera tout pour défendre la liberté de la presse.
Le président du Conseil national de la transition (CNT) a rappelé la nécessité de la liberté de la presse dans la société. Pour lui, malgré le contexte (transition) exceptionnel de la gouvernance politique et sociale rien n’enlève la valeur universelle qui consiste à défendre la liberté de la presse.
Dansa Kourouma assure que les autorités de la transition font mieux que le régime précédent en matière du respect des libertés de la presse et prend en témoins les journalistes et les rapports internationaux.
«Je puis garantir que vos droits, en tant que journalistes, seront garantis même si ce que vous dites n’est pas en notre faveur, mais nous vous défendons pour que vous puissiez vous exprimer librement sans être inquiétés», a-t-il dit aux journalistes.
En se référant au thème ‘’Journalisme sous l’emprise du numérique’’, le président du CNT a invité à une remise en question sur les pratiques inhérentes à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Particulièrement, il a mis l’accent sur l’usage des réseaux sociaux: «Je pense ici de façon singulière à l’avènement des réseaux sociaux et à l’internet dans nos sociétés africaines. Oui, ils ont un avantage énorme surtout dans le champ économique, mais aussi social et politique. Mais permettez-moi aussi de vous dire qu’ils constituent une menace pour le lien social qui a sous-tendu nos interactions multiséculaires. L’internet est une nécessité, elle est aussi une urgence à canaliser avec discernement et intelligence et responsabilité.»