Dr Diaka Sidibé a présidé le premier conseil de cabinet élargi aux Institutions d’enseignements supérieurs, aux Institutions de recherche scientifique et aux Centres de documentation et d’information, mercredi 23 mars 2022, au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRI).
La rencontre a servi de cadre pour la ministre de l’enseignement supérieur de faire un exposé sur la mise en place d’une charte de bonne conduite qui va désormais régir le comportement des étudiants et responsables. Un document qui a été adopté par acclamation par les directeurs, recteurs et responsables d’institutions supérieures privées et publiques du pays.
« Aujourd’hui, nous avons plus de 60 EPA (établissements publics à caractère administratif), et ils se sont tous retrouvés ici avec nous au département, afin qu’on puisse leur montrer la nouvelle vision du département de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation; de leur faire part de notre lettre de mission assignée par le chef de l’Etat à travers le chef du gouvernement, Mohamed Béavogui. Également parcourir la grande ligne de notre feuille de route qui est quand-même axés sur quatre principaux axes, à savoir : la gouvernance; l’enseignement supérieur; la recherche scientifique et de l’innovation. Mais également la coopération Afrique internationale, le partenariat public privé », a édifié Dr Diaka Sidibé.
La charte adoptée constitue un outil indispensable pour permettre à chacun de connaître ses droits et ses obligations, a ajouté la ministre. «Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a beaucoup de problèmes qui gangrènent notre communauté universitaire. C’est vrai qu’il y a des textes réglementaires concernant le règlement des études. Il est important pour nous qu’on puisse cadrer cela avec une charte institutionnelle qui vient même du département et qui est élargie à toutes les institutions d’enseignements supérieur, mais également à toutes nos institutions de recherche. Et une couverture quelque part pour chaque acteurs de la communauté universitaire de savoir qu’il y a des textes qui régissent désormais sur les manquements que peuvent avoir une étudiante vers un étudiant, un étudiant vers un enseignant, un enseignant vers un personnel administratif. »
La mise en place de cette charte permettra de fluidifier les relations entre le public et le privé, a fait savoir la présidente de la chambre représentative de l’enseignement supérieur privé (CRESUP).
« C’est la première fois que les universités privées assistent au conseil de cabinet au sein du ministère de l’enseignement supérieur. Donc, c’est vraiment quelque chose de salutaire. D’ailleurs, je profite de l’occasion pour féliciter Dr Diaka Sidibé et toute son équipe pour l’ouverture d’esprit et cette possibilité qu’ils donnent à l’enseignement supérieur guinéen d’être un enseignement supérieur efficient. Parce que c’est vrai qu’il y avait un souci de communication par rapport au public et au privé. Dieu merci, aujourd’hui, nous voyons que ce problème est réglé », a exprimé Nènè Houdya Baldé.
La participation à ce conseil de cabinet, fait croire à dame Nènè Houdya que leurs préoccupations seront systématiquement pris en compte, « et que nous avons notre point de vu à donner par rapport à la feuille de route du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, qui est le ministère de tutelle des universités privées et publiques… »
Selon Alpha Kabinet Keïta, le recteur de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry qui a participé à cette rencontre, toutes leurs pratiques doivent être encadrées par des doucement qui leur disent un peu comment conduire les responsabilités qui sont les siennes. « En ce sens-là, la charte d’éthique a tout son sens. Maintenant, le problème ce n’est pas l’élaboration des documents, le problème va être l’application du contenu de cette charte dans les institutions d’enseignements. Il faudrait à court terme pouvoir évaluer la mise en œuvre de cette charte par les enseignants chercheurs et les étudiants. »