Le viol, un phénomène qui prend de l’ampleur dans notre société. Des femmes et mineures, personne n’est à l’abri du mal malgré les mesures dissuasives et les communications faites pour conscientiser les citoyens.
Interrogée sur la question, une activiste des droits des femmes fustige la banalisation du viol devenu un phénomène préoccupant en Guinée. Djenabou Diallo, directrice de l’ONG “Mon enfant Ma vie“, s’insurge contre ce fléau et invite la justice à punir les violeurs.
«Malgré la communication, jusqu’à présent on en subit. Aujourd’hui, il y a deux corporations, lorsqu’on a des problèmes, on se dirige vers la gendarmerie, la police ou chez les médecins. M’Mah Sylla est partie juste parce qu’elle était malade. Elle s’est dit, dans ma société il y a quelqu’un qui a été former pour me soigner», s’indigne t-elle.
Certaines personnes accusent la victime M’mah Sylla, la dame ayant récemment été victime d’un viol par des médecins d’être consentante. Une situation que fustige cette activiste des droits des femmes.
«Comment on peut dire que M’Mah Sylla a chercher cela. Ce médecin l’a drogué et a abusé d’elle. Elle est traumatisée à cause de cette même société. Et si elle n’a pas parler après son premier abus, c’est à cause de ceux qui sont entrain de la juger», déplore t-elle dans l’émission Alinéa sur FIM FM.