La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) était devant la presse ce mardi 4 août 2020, pour aborder les questions relatives à l’adoption du chronogramme de la prochaine élection présidentielle prévue le 18 octobre prochain.
Selon l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée, le chronogramme de la prochaine présidentielle a été réalisé sur plusieurs activités, dont la mise en place des démembrements de la CENI de l’échelle communale à l’échelle sous -préfectorale par le biais de la (CECI, CEPI, et de la CESPI).
Cette opération a concerné 4.916 personnes dont 115 nouveaux membres, facilitée par l’Arrêt N° 011 du 18 juin 2020 de la cour Constitutionnelle relatif à la requête de la CENI demandant la reconduction des membres des démembrements.
La formation de démembrements sur toute l’étendue du territoire national du 02 au 13 juillet par 76 formateurs nationaux et 1797 formateurs locaux, le déploiement aussi de 2000 opérateurs de saisie, 345 superviseurs communaux, 38 coordinateurs préfectoraux et 8 coordinateurs régionaux par l’opérateur local ETI. 2000 centres de recensements des électeurs sur toute l’étendue du territoire par les CAERLES(Commissions Administratives d’Établissement et de Révision des listes Électorales), soit 10 000 personnes déployées en raison de 5 par CAERLE et 6000 membres ont été formés du 15 au 18 juillet.
L’actualisation du découpage Administratif par le MATD et de la cartographie électorale est une opération précédée de la formation d’environ 1000 agents issus de la CENI et des structures décentralisées.
2.438 992 électeurs jugés problématiques par la mission des experts de la CEDEAO à la veille des législatives du 22 mars 2020, a favorisé l’assainissement du fichier électorale qui a permis à la CENI d’organiser un second enrôlement des électeurs qui s’est déroulé du 20 juillet au 03 Août 2020.
La Commission Électorale Nationale Indépendante envisage d’autres actions notamment la remontée et le traitement des données de l’enrôlement au site central, l’arrivée aussi prochaine d’une mission d’assistance de la CEDEAO et de l’opérateur international (INNOVATRICS) et également de la certification du module de détection des mineurs par une expertise externe, de la gestion des candidatures par la Cour Constitutionnelle, de la relance du centre et le système de consultation gratuite du bureau de vote par les électeurs, mais surtout de la formation des acteurs du processus dont la société civile, les médias et autres.
La CENI se félicite d’ores et déjà des étapes franchies, et reste disposée à fournir des informations à toute fin utile.
Adama Hawa Bah