Au siège du l’UFDG où il a présidé l’assemblée générale, le chef de file de l’opposition a fustigé les attitudes de son rival en politique en ce qui concerne ses attitudes à proposer un référendum aux Guinéens. Cellou Dalein Diallo également réitéré catégoriquement son désaccord face à la gestion de Me Salif Kébé à la tête de la CENI.
Dans son adresse à la nation, le président de la République a annoncé son intention de doter le pays d’une nouvelle Constitution. Pour son adversaire politique, cette décision affiche les vraies intentions d’Alpha Condé, qui consistent à le maintenir au pouvoir.
“Ça fait longtemps que Alpha Condé avait pris cette décision. C’est certainement avant hier qu’il a décidé de l’annoncer. On ne peut pas changer de Constitution mais on peut l’amender. Vous et moi savons qu’il n’y a aucun besoin de changer la Constitution, il y a juste un besoin personnel”, a exprimé le président de l’UFDG. “C’est à nous peuple de Guinée de sanctionner ce parjure parce qu’il n’a plus le droit de diriger ce pays dès lors qu’il a violé la Constitution sur laquelle il a prêté serment”, invite Cellou Dalein Diallo. A propos de la commission électorale nationale indépendante (CENI), le Chef de file de l’opposition a aussi démontré son regret quant à sa gestion par Me Salif Kébé. D’abord il signale “qu’il n’y aura pas d’élections législatives tant que les chefs de quartiers et les conseillers régionaux ne seront pas installés. Et un fichier qui représente fidèlement l’état du corps électoral. Il n’y aura pas d’élection avec Kébé, car nous voulons des élections transparentes, et avec lui ce n’est pas possible”, a-t-il raconté.
Adama Hawa Bah