Ce mercredi, 18 décembre 2019, le Directeur adjoint du département planification de la Commission Électorale Nationale Indépendante, a dénoncé les difficultés auxquelles la CENI est confronté dans le cadre des préparatifs des élections législatives du 16 février 2019.
Pour Diogo Baldé, l’institution en charge d’organiser ces élections se trouve être confronté à un manque de moyens. «Nous n’avons pas de moyens pour conduire le reste du processus électoral.» révèle ce commissaire à la CENI
Selon lui, il y a une opacité qui dépasse l’entendement dans la gestion du processus électoral par le président de la Ceni «Parce que nous même nous posons la question sur la destination de tous ces fonds que nous recevons.»
Diogo Baldé explique, que la plus part des responsables des différents départements à la CENI ne connaissent pas leurs budget de fonctionnement.
«Normalement, chaque commissaire devrait savoir quelle est sa ligne budgétaire. Mais, c’est ce que nous ne connaissons pas.»
Dans une déclaration rendue publique hier mardi, sept des commissaires issus de l’opposition se sont démarqués de la démarche de la CENI et ont annoncé leur retrait du processus électoral.
Sur la raison de ce retrait, Diogo Baldé est très clair. «Nous avions un processus à conduire. Il fallait attendre la fin de ce processus pour tirer des leçons et discuter à l’interne. Mais quand vous posez des questions et que personne ne vous répond, on n’a jamais sanctionné un membre de CAERLE alors qu’on recevait les images avec les numéros ,personne n’a été interpellé. C’est pourquoi nous avons pris la décision.» conclut-il