Démarré ce lundi, cet atelier de formation de formateurs à la sensibilisation à la qualité et à la sécurité sanitaire des aliments prendra 5 jours (du 28 octobre au 1er novembre), à l’hôtel Palm Camayenne.
L’initiative vise à toucher un public varié allant des administrateurs et experts techniques des Institutions Nationales de la qualité (IGNM, ONCQ, MDA), et des organismes de promotion du commerce, AGUIPEX, ou encore des associations sectorielles d’une part, et des jeunes diplômés dans le domaine de la qualité et sécurité sanitaire des produits, d’autre part.
Le projet est financé par l’Union européenne (UE) en partenariat avec le Ministère du Commerce et de l’industrie de Guinée, et exécuté par le Centre du commerce international (ITC). Il s’inscrit dans le cadre du programme d’intégration socio-économique des jeunes en Guinée (INTEGRA). Ce programme prévoit de développer des initiatives entrepreneuriales (start-up en auto-emploi/TPE/PME/coopératives) au sein d’incubateurs et qui sont adaptées aux besoins des jeunes.
Quand il s’agit de la sécurité sanitaire des aliments, ce sont des enjeux très importants pour l’économie, non seulement au niveau national mais aussi à l’international, a fait savoir l’experte formatrice au Centre du commerce international à Genève.
«Pendant ces cinq jours de formation, nous allons former les formateurs guinéens qui vont sensibiliser les jeunes dans les régions et on va dérouler un programme de sensibilisation dans 8 régions et sensibiliser jusqu’à 500 jeunes entrepreneurs. Nous travaillons avec la coopération technique, donc nous avons les mesures concrètes, les projets qui sont pratiques dans les pays pour améliorer les compétences», a dit Hema Menon.
Cet atelier sera un avantage pour les jeunes entrepreneurs guinéens, son rôle prépondérant sera d’améliorer la compétitivité. Ce qui visera à encourager les jeunes à l’auto-emploi et la création d’opportunités économiques durables, à la démarche qualité ainsi qu’aux différents acteurs du secteur de faire de celle-ci, une stratégie de réussite dans les projets.
D’après le conseiller au ministère du Commerce et point focal du projet Intégra au même département, les attentes sont nombreuses :
«Ce qui est attendu, c’est que d’une part, les institutions publiques en charge du contrôle du commerce puisse acquérir des connaissances nécessaires pour démultiplier les connaissances du norme et de qualité sur le terrain. D’autre part, que les acteurs, les producteurs, les vendeurs et les acheteurs puissent bénéficier des compétences qui vont être déployer pendant une semaine», espère Ismaël Souaré.
Cela fait partie de la volonté du Gouvernement d’assainir le marché, selon lui. «C’est dans ce cadre, avec la coopération de l’Union Européenne le gouvernement guinéen dans le projet Intégra développe un certain nombre d’activités : la promotion de la qualité en fait partie», a ajouté le point focal.
Mme Dienaba Keita-Hann, coordinatrice nationale du programme INTEGRA-ITC a invité les bénéficiaires à l’assiduité durant ces jours de formation. Elle affirme que cet atelier consistera à renforcer les capacités des jeunes afin de promouvoir leur employabilité, soit en forme d’emploi direct dans des entreprises, soit en forme d’entrepreneuriat.