Une mobilisation en guise de soutien au leader du Bloc libéral (BL), Faya Millimouno, a été organisée le lundi 5 août 2019, devant la Maison centrale de Conakry. Parmi ces personnes venues apporter leur soutien au président du BL, il y a Aliou Bah, président du MoDel.
Les responsables et militants et sympathisants du Bloc liberal (BL) se sont mobilisés pour apporter leur soutien à Faya Milimouno incarcéré à la Maison centrale de Conakry depuis vendredi suite à une plainte pour diffamation du ministre de la Justice, Mohamed Lamine Fofana. Et parmi ces gens venus témoigner leur solidarité au président du BL, il y a Aliou Bah, ancien patron de la Communication du Bloc Libéral, aujourd’hui président du Mouvement démocratique et libéral (MoDel).
Pour l’élue du BL à la mairie de Matoto, Mme Barry Kadiatou Diallo, la détention de Faya est tout simplement de l’acharnement : « Nous sommes ici pour apporter notre soutien à notre président dans cette douloureuse épreuve qu’il est en train de subir actuellement. Nous allons continuer le combat parce qu’il est en prison. Normalement, il ne devait pas être détenu parce que ce n’est pas un crime qu’il a commis pour qu’on le détienne en prison. C’est juste de l’acharnement contre le leader du BL. »
Le président du MoDel, Aliou Bah était aussi présent pour, dit-il, apporter sa solidarité au président du BL : « Je ne peux pas savoir que mon frère Faya Millimouno a des ennuis judiciaires et que je reste assis. C’est une exigence pour moi d’être là pour lui exprimer tout mon soutien. »
Plus loin, il a dénoncé le caractère excessif du processus judiciaire dans cette affaire : « Au-delà de ça, c’est de l’injustice dont il est victime étant donné qu’il se bat vaillamment pour la démocratie dans notre pays. Nous avons déploré le caractère excessif de la démarche qui a été engagée. »
Au nom du collectif des avocats, Me Gabriel Kamano explique: « Nous étions venus rencontrer notre client. Il a le moral et il est combattif. Nous espérons que les heures à venir le juge d’instruction va l’entendre sur le fond. Nous accordons le bénéfice de la bonne foi au procureur de la République et au juge en charge du dossier. Nous sommes convaincus qu’ils ne vont seulement se soumettre qu’à l’autorité de la loi. »
Le leader du BL est détenu suite à une plainte pour diffamation du ministre de la justice qu’il a accusé d’avoir été porte-parole de la rébellion qui avait attaqué la Guinée en 2000.