Au cours d’une de ses sorties médiatique, l’ancien directeur des opérations de la Commission électorale Nationale indépendante (Ceni) a fustigé la manière par laquelle certains commissaires ont été portés au sein de l’institution en charge des Élections en Guinée. Il a cité notamment l’actuel président de la Ceni Me Salif Kebe qui serait selon lui, le choix de l’Exécutif et non de la société civile dont il se réclame.
Le Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (Cnosc) balaie d’un revers de main, les accusations d’Etienne Soropogui.
Dansa Kourouma semble banalisé les déclarations de M. Soropogui et donne des explications sur le choix de Me Kebe et de Kabine CISSE.
“Nous avons tous l’obligation de défendre notre notoriété. Il est très mal placé pour faire le procès à cette Ceni dont il faisait parti, et dont il a accompli à la fois des tâches nobles, mais aussi d’autres tâches que vous connaissez. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas été reconduits dans cette Ceni, qu’il faut se permettre de donner des leçons”, a répliqué l’ancien membre du conseil national de la transition (CNT).
Sur le choix de Me Kebe pour représenter le Barreau, Dansa Kourouma soutient qu’il ne revient pas à sa structure d’imposer à une entité affiliée, mais que le choix s’effectue sur un certain nombre de critères notamment la connaissance du processus électoral, la maîtrise des questions juridiques et financières mais aussi le profil de la personne.