Un capitaine de la police a été arrêté est accusé d’être l’auteur de l’assassinat du jeune à Wanindara récemment.
La justice guinéenne est décriée par certains citoyens qui estiment qu’elle ne fait pas son travail convenablement. Elle est accusée d’être “à la base des tueries incessantes dans le pays surtout lors des manifestations politiques” parce qu’elle ne punit pas les coupables.
En réponse, le département en charge de la justice a réagit. Le peuple de Guinée est dans un Etat de droit. Le pays dispose d’un parlement, d’un exécutif et d’une justice indépendante, même si des citoyens ne font pas fi de cette justice, a expliqué le ministre Sacko dans un point de presse conjoint avec ses homologues de la sécurité et de l’administration du territoire sur l’actualité sociopolitique du pays.
Certes un atout d’avoir ces trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) en Guinée mais ce n’est pas tout, «il faut que la loi soit respectée par tout le monde», interpelle Me Cheik Sacko.
Cette sortie médiatique de ces cadres du gouvernement fait suite aux cas de morts dans les manifestations politiques. De 2011 à nos jours, 100 jeunes y ont perdu la vie dans ces mouvements de protestations.
13 agents dont 6 par balle ont aussi été tués, côté forces de l’ordre.
Le ministre de la justice a rassuré qu’à chaque fois il y a mort d’homme ou des blessés graves, la justice ouvre une information judiciaire. Cheik Sacko met un accent sur ce passage pour attirer l’attention des citoyens à porter confiance en la justice.
«Une procédure criminelle n’est pas une kermesse. Quand elle est ouverte, le juge d’instruction commence à instruire. Souvent ce sont des procédures contre “×”, cela veut dire qu’on ne connait pas l’auteur de l’infraction. Ensuite, le juge fait des investigations avec la gendarmerie et la DPJ».
Pour le garde des seaux, les démarches de la justice sont lentes mais sûres, «ceux qui disent que les forces de l’ordre ne sont pas poursuivies, actuellement on a un capitaine de police qui est prison. Il est poursuivi pour assassinat. Il a été découvert que c’était lui qui a tué le jeune. Il a été inculpé et il est en détention», informe Me Cheik Sacko.
Ces ministres ont regretté ces cas d’assassinat surtout ceux récents à Wanindara où deux jeunes ont été tués par balle et un policier poignardé par des jeunes en colère. Ils ont promis l’aboutissement des enquêtes ouvertes.