Bordeaux a décroché ses premiers points de la saison en battant Monaco (2-1) grâce à un doublé de François Kamano.
Bordeaux a enfin lancé sa saison. Coincée entre deux matches de barrage de Ligue Europa et alors que la possible arrivée de Thierry Henry occupe tous les esprits, la réception de Monaco s’annonçait compliquée à gérer, mentalement et physiquement, pour les Girondins. Mais les joueurs de Leonardo Jardim, lents et imprécis dans leurs transmissions, n’ont pas profité de ce contexte.
Bordeaux respire! Les deux défaites lors des deux premières journées, la crise avec Gustavo Poyet et les 90 premières minutes de cette rencontre de la 3e journée de Ligue 1 contre Monaco avaient de quoi frustrer les Girondins. Mais à l’arrivée, ce dimanche, les hommes d’Eric Bedouet peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils ont battu les vice-champions de France dans les dernières minutes (2-1).
Kamano sauve les Girondins dans les derniers instants
Le dernier mot est quand même revenu aux Girondins. Quelques minutes après avoir été averti pour un plongeon peu évident, François Kamano, bien servi par Younousse Sankharé en retrait, a libéré les siens. La frappe enroulée du Guinéen a fait mouche (90+1e) et offert un bon bol d’air à Bordeaux, qui l’emporte de justesse, marque ses trois premiers points et quitte la zone rouge. Monaco reste dans le ventre mou avec ce premier revers et laisse Lille seul troisième derrière Paris et Dijon.
François Kamano, heureux mais sage, a réagi pour BeIN Sport :
“On y a cru jusqu’au bout, alors qu’eux voulaient faire durer le match et nous ont compliqué la tâche à la fin. On n’a rien lâché, on a continué à jouer comme on le faisait en seconde période, et on est récompensé de nos efforts. C’est bien, pour moi et pour l’équipe, et ça donne de la confiance pour la suite de gagner ce genre de matches. Maintenant, il faut continuer comme ça. Le deuxième penalty (manqué par Samuel Kalu, NDLR) ? Il voulait le tirer. Le premier (transformé par lui-même, NDLR), j’avais décidé de le frapper… Mais pour le deuxième, j’ai voulu le laisser, pour permettre une bonne cohésion d’équipe. Voilà… Mais maintenant, la prochaine fois, je pense qu’on me laissera tirer (sourire).”