La rencontre, ce lundi 30 avril 2018, entre les membres du comité de suivi de l’application de l’accord politique du 12 octobre 2016 n’a pas permis de trouver une solution à crise post-électoral.
Au sortir de cette énième session du comité de suivi de l’application de l’accord politique du 12 octobre 2018, Aliou Condé, de l’UFDG, a fait savoir qu’il n’y a pas eu de solution au terme des discussions. “Si on veut aller de l’avant, il faut que la solution soit consensuelle. Et ça prend du temps pour la trouver. Il y en a qui veulent qu’on parte de la droite, d’autres de la gauche. Mais il faut se rencontrer pour trouver la solution“, a-t-il indiqué, dans des propos relayés par Visionguinée.
Le secrétaire général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et député à l’Assemblée nationale annonce que le comité va travailler mercredi afin de se retrouver en session le vendredi: “Je n’entre pas dans les détails. Ce qui est important, c’est qu’aujourd’hui, il n’y a pas une solution de sortie de crise. Le reste, ce sont des avis et commentaires. Dès le mercredi prochain, la commission va se retrouver pour travail. Vendredi, il y aura une autre session pour trouver la solution.“
Lansana Komara, le représentant du RPG Arc-en-ciel est optimiste : “Nous pensons que nous allons trouver la solution. Il n’y a aucun point de blocage. En attendant, le comité restreint a été élargi aux partenaires étrangers pour que nous puissions nous retrouver dès mercredi prochain à 9h en posant cartes sur table toutes les propositions. D’ici là, chacun pourra travailler au niveau de son état-major pour améliorer les propositions. Mais pour le moment, nous ne sommes pas prêts à mettre les propositions sur la place publique pour que nous puissions travailler à l’aise.“
Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général Boueima Condé affiche le même optimisme, mais précise tout de même qu’il n’y a pas de procès à ouvrir après la décision des juges. Référence faite aux différentes décisions des tribunaux suite aux contentieux électoraux. Une chose qui ne va pas plaire à l’opposition qui estime que ces jugés l’ont lésée