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Kalissa Mouctar, UFR : « La création de la DGE est une déclaration de guerre contre les partis politiques »

Par Mariame DIALLO
17 juin 2025 à 08:00
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Mouctar Kalissa, secrétaire général de la jeunesse de l'Union des forces républicaines

Mouctar Kalissa, secrétaire général de la jeunesse de l'Union des forces républicaines

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La mise en place de la Direction générale des élections (DGE), instaurée par décret du président de la transition Mamadi Doumbouya, continue de faire réagir la classe politique guinéenne. Dans un entretien accordé à Guinee360, Kalissa Mouctar, secrétaire général de la jeunesse de l’Union des forces républicaines (UFR), n’a pas mâché ses mots. Selon lui, cette décision marque un tournant préoccupant dans le processus de transition et révèle une volonté manifeste de confiscation du pouvoir par les autorités. Entre inquiétudes sur l’indépendance du processus électoral et critique virulente de la gouvernance du CNRD, il dresse un constat sans concession de la situation actuelle.

Guinee360 : Quelle est votre première réaction à l’annonce de la création de la Direction générale des élections (DGE) ?

Kalissa Mouctar : C’est un véritable séisme politique. Cette décision est, selon moi, une déclaration de guerre contre les partis politiques. On se demande sérieusement où cette transition veut nous mener : vers un parti unique ? Un discours unique ? Une pensée unique en Guinée ? Une transition digne de ce nom devrait commencer avec les acteurs politiques. Ce décret traduit clairement une volonté de confiscation du pouvoir.

Pensez-vous que cette nouvelle structure garantit l’indépendance et la transparence du processus électoral ?

Absolument pas. Nous dénonçons depuis longtemps la volonté manifeste du général Doumbouya de se maintenir au pouvoir. Le processus en cours se déroule sans les partis politiques. Aucun d’entre eux n’a été associé au recensement, alors qu’ils sont les véritables mobilisateurs d’électeurs. Parallèlement, on assiste à une prolifération de mouvements supposément favorables au régime, dont l’objectif réel est de le pérenniser.

Quel impact cette décision pourrait-elle avoir sur le calendrier de retour à l’ordre constitutionnel ?

Elle va, sans aucun doute, retarder davantage le retour à l’ordre constitutionnel. Depuis le 5 septembre, toutes les décisions prises par le CNRD ont ralenti le processus. La transition s’éternise, la précarité gagne du terrain, et les tensions sociales s’intensifient. On a le sentiment qu’il s’agit de gagner du temps, alors que pendant ce temps, le peuple souffre. Même retirer son propre argent à la banque est devenu un véritable parcours du combattant.

La DGE est placée sous la tutelle du ministère de l’Administration du territoire. Quelle lecture en faites-vous ?

C’est, à mes yeux, une manœuvre politique. Cette direction n’est qu’un prolongement déguisé du ministère de l’Administration du territoire. On veut nous faire croire à l’indépendance de cet organe, alors que dans les faits, c’est toujours le ministère qui tient les rênes. C’est une mascarade, une immense déception. Si j’avais l’opportunité de parler à Mamadi Doumbouya, je lui dirais qu’il a trahi les engagements qu’il avait pris le 5 septembre. Aujourd’hui, les Guinéens sont profondément désabusés.

L’UFR compte-t-elle participer aux élections organisées par cette DGE ?

Non, pas dans ces conditions. Nous aspirons à un président démocratiquement élu, mais avec une structure telle que la DGE actuelle, l’UFR ne participera pas. On ne peut pas être à la fois juge et partie. Le pouvoir veut organiser les élections, les gagner et continuer à gouverner sans partage. Trop, c’est trop.

Un dernier mot ?

Les institutions sont affaiblies, l’éducation est abandonnée, l’économie est à l’arrêt. Même notre congrès n’a pas reçu la moindre réponse des autorités. Ils n’écoutent pas les partis politiques. Ils n’ont que la force des armes. Mais, comme le dit un proverbe : « Celui qui vit par les armes périra par les armes. » Il est temps que cela cesse.

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