Lors du Forum sur la création d’un Fonds souverain, tenu ce lundi 12 mai 2025 à Conakry, le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, a salué la performance économique de la Guinée. Selon lui, le pays affiche un « taux de croissance record à près de 7,1 % » en 2025, et cette dynamique devrait se poursuivre : « Ce chiffre bondira aux alentours de 10 % en 2026. »

Évoquant la maîtrise de l’inflation, le ministre a précisé que celle-ci s’établit désormais à 3 %, marquant une nette amélioration : « Nous pouvons retenir qu’avec la rigueur de gestion que le président, le général Mamadi Doumbouya, a impliquée depuis trois ans et demi, la Guinée a renoué avec un niveau de croissance économique record, nous amenant en 2025 à près de 7,1 % de variation. Cela est une preuve tangible de la santé d’une économie dynamique et en croissance continue. »

Mourana Soumah a également anticipé une accélération de cette croissance : « Cette croissance sera portée en 2026 à des chiffres aux alentours de 10 %. C’est un pari gagné. » Il a ensuite souligné d’autres indicateurs positifs : « Aujourd’hui, l’inflation est totalement maîtrisée. On a quitté un taux d’inflation de deux chiffres. Et maintenant, on est en 2025 à 3 %. Le niveau d’endettement de l’État est en dessous du taux de 40 %, l’un des plus maintenus en Afrique. »

Sur le plan des échanges, le ministre a mis en avant un « resserrement des taux de change entre les marchés officiels, le marché des devises et le marché parallèle ». Il s’est également félicité de la reconnaissance de la Guinée par la Banque mondiale, qui a classé le pays comme « l’un des plus performants en termes de décaissement » deux années consécutives.

« Il y a une tendance de resserrement entre le prix des devises au marché officiel et le prix des devises au marché parallèle. Nous avons été classés deux années successives par la Banque mondiale comme étant l’un des pays les plus performants en termes d’éducation. Il y a trois ans, le budget national de développement n’avait jamais atteint 35 % en termes d’investissements. Aujourd’hui, on est à près de 50 % en termes d’investissements qui sont gérés par le BND », a conclu Mourana Soumah.