Alors que l’attente se prolonge pour des milliers d’enseignants contractuels non retenus au dernier concours d’accès à la fonction publique, leur porte-parole, Elhadj Diaka Sow, hausse le ton. Il exhorte les autorités compétentes à accélérer la régularisation administrative et financière de leur situation.

« Nous demandons que notre arrêté d’engagement soit signé dans un bref délai », a-t-il déclaré, insistant sur l’urgence pour les 4 000 enseignants concernés, répartis dans les 33 préfectures du pays.

Ces derniers réclament non seulement la formalisation de leur statut mais également le paiement de leurs arriérés d’argent d’ici la fin du mois d’avril.

Dans sa déclaration, Diaka Sow interpelle directement les responsables des ministères concernés, notamment le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Jean-Paul Cedy, ainsi que son homologue de la Fonction publique, François Bourouno, sans oublier le président de la République.

« J’en appelle à la responsabilité de toutes les entités prenantes », a-t-il lancé, rappelant que les contractuels attendent des actes concrets après plusieurs promesses non suivies d’effet.

Selon lui, une rencontre a récemment eu lieu avec Amadou Diallo, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), qui les a introduits auprès du ministre du Travail et de la Fonction publique.

Des échanges ont été engagés avec le ministre Bourouno au cours desquels des engagements ont été pris dans le cadre de la satisfaction de leurs revendications.

« Ils ont fait assez de promesses, mais nous, nous voulons le concret maintenant. Qu’ils réalisent ces promesses-là. Pour l’instant, nous sommes confiants qu’ils vont tenir parole. Nous les attendons à l’œuvre », a conclu Diaka Sow.