Lors d’une rencontre , à Conakry, avec les représentants des entreprises en charge de la réalisation des travaux d’infrastructures routières lancés par les autorités de la transition, le Premier ministre, Bah Oury, a exigé de la rigueur dans le travail. Il a insisté sur l’accélération des travaux afin de finaliser les chantiers routiers avant les grandes pluies.
Bien qu’il a salué l’accélération des travaux sur certains chantiers sur le terrain, Bah Oury rappelle que l’axe Mamou-Labé et Mamou-Faranah restent une priorité pour les autorités.
Selon le chef du gouvernement, 300 kilomètres supplémentaires de bitume ont été réalisés en quelques mois et des chantiers de pistes rurales ont été achevés.
“Ce n’est pas négligeable, ce sont des efforts importants que vous faites parfois en vous serrant la ceinture. Mais si nous n’obtenons pas d’avancées significatives, c’est comme si nous n’avions pas fait grand-chose. Il est donc crucial d’agir rapidement à ce niveau”, a-t-il déclaré dans des propos relayés par le service de communication de la primature.
Le Premier ministre insiste également sur le renforcement des entreprises afin de garantir des travaux de qualité et d’obtenir des infrastructures durables. “C’est ce qui nous permettra de conforter la stratégie de privilégier les capitaux nationaux, tout en n’oubliant pas les autres acteurs. Il est crucial que vous soyez particulièrement attentifs à cette question de qualité”, a indiqué Bah Oury, ajoutant que les travaux qui commencent et s’arrêtent trop longtemps jettent un discrédit sur tous.
“Les gens ne se demandent pas pourquoi cela arrive, mais le discrédit affecte tout le monde. Donc faisons vite avant la saison des pluies. Un effort a été fait certes, mais le déficit est énorme, tout comme les besoins de la population et de notre économie.”
Pour le Premier ministre, le gouvernement s’inscrit dans une dynamique permettant de rattraper le retard que le pays a enregistré dans le développement des infrastructures routières.
“Pendant de nombreuses années, nous n’avons pas fait ce qu’il fallait, et aujourd’hui, tout le monde nous demande de rattraper ce retard de 10, 20, 30 ans”, a-t-il mentionné.
