Visiblement les chefs d’état-major de la CEDEAO n’attendent que l’ordre de la hiérarchie pour déployer leur force au Niger, dans le but de réinstaller Mohamed Bazoum dans ses fonctions de Chef d’État. En marge d’une réunion tenue à Abuja, le comité des chefs d’état-major de la défense (CDS) de l’institution sous-régionale s’est dit prêt à exécuter l’ordre pour éviter la répétition des coups d’État.
« Il est impératif que nous traduisons nos délibérations en actions concrètes qui répondent efficacement à la crise et empêchent qu’elle ne se reproduise à l’avenir. La démocratie est ce que nous défendons, et la démocratie est ce que nous soutiendrons », a déclaré le général Christopher Musa, chef d’état-major de la défense du Nigeria et président du Comité des chefs d’état-major de la Défense (CDS) de la CEDEAO.
A quelques heures de l’ultimatum fixé par l’organisation, il faut penser que l’intervention est imminente, meme si on ne sait encore les détails de l’opération. Le nombre d’hommes et la date exacte restent un secret. Mais le Nigeria de Bola Ahmed Tinu assurera le commandement de cette opération.
Faut-il rappeler que cette réunion a connu la présence des chefs d’état-major des pays suivants : Nigéria, Bénin, Ghana, Togo, Sierra Leone, Libéria, Gambie, Côte d’Ivoire, Cabo Verde et Sénégal.
Le Mali et le Burkina Faso qui sont en transition, n’écartent pas l’option de prêter main forte au Niger, si jamais la CEDEAO maintenait le déploiement de la force dans ce pays.