La manifestation projetée par le Fndc, le 16 février 2023, sera-t-elle maintenue ? Rien n’est moins sûr sachant qu’à date aucune déclaration n’a été faite aux différentes communes de Conakry, Dubréka et Coyah.
Un membre de la coordination du Fndc a confié à Guinee360 que les courriers ne sont pas encore déposés sans dire les raisons. En Guinée, les manifestations sur les voies et places publiques sont soumises au régime d’information. « Une déclaration écrite est adressée aux maires des communes urbaines ou rurales, 3 jours francs au moins et 15 jours francs au plus avant la date prévue par les organisateurs », dispose l’article 622 du Code pénal.
En mai 2022, la junte au pouvoir dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya avait interdit les manifestations politiques. Au lendemain de la manifestation de juillet qui avait fait plusieurs morts, le Cnrd avait « dissout » le Fndc dont « le mode opératoire se structure par des actions violentes au cours de manifestations interdites, des attaques contre des individus qui ne partagent pas leur idéologie, et des actions ciblées contre les forces de l’ordre. Des actions qui mettent en péril l’unité nationale », avait affirmé le gouvernement.