Lamara Diallo est originaire de la sous-préfecture de Gaya, localité relevant de la préfecture de Mali, dans la région administrative de Labé. Il a quitté ses parents à l’âge de 12 ans pendant qu’il s’apprêtait à passer son examen d’entrée en 7e année.
Considéré mort pendant plusieurs années, Lamarana Diallo vient d’être retrouvé vivant avec 4 enfants et une épouse dans le village de Foulaniya situé à la frontière entre le Mali et la Mauritanie, à près de 920 km de Nouakchott.
Selon un de ses amis d’enfance qui s’est confié à notre rédaction, il a été appelé par la belle famille de son ami pour lui dire que celui-ci a fait un AVC. C’est ainsi que sa famille biologique dont sa maman âgée de 90 ans a su qu’il était en vie.
« On nous a dit d’aller le chercher, mais que ces enfants ne viendront pas avec lui », nous a confié Boubacar Diallo, ami de Lamarana Diallo.
Depuis le premier coup de fil annonçant que le quinquagénaire est vivant, sa famille s’active dans les démarches pour le faire évacuer dans son pays d’origine afin de lui offrir des soins. Sa mère, nonagénaire, est inconsolable.« Je pris les bonnes volontés de m’aider à retrouver mon fils Lamarana Diallo comme il est encore en vie ».
Les parents et proches ont des craintes par rapport à l’insécurité dans la zone où Lamarana a été retrouvé. Aliou Diallo, un des oncles de Lamarana Diallo dit avoir échangé avec le représentant des Guinéens résidents en Mauritanie. « Il m’a dit qu’un policier mauritanien lui a dit que là où se trouve mon oncle, c’est une zone de conflits. Il m’a promis quand même de faire son possible pour que le vieux soit en sécurité ».
Contacté par notre rédaction via WhatsApp, Bobo Bah, Président du Conseil des Guinéens établis en Mauritanie a confirmé que le vieux se trouve réellement dans une zone à risque.
Selon lui, il y a une insécurité totale qui y règne. Néanmoins, il promet de faire de son mieux pour que Lamarana Diallo puisse retourner dans son pays d’origine. «J’ai proposé à sa belle famille de déléguer un membre qui va accompagner le vieux, arrivée ici( Nouakchott) je vais payer le transport aller et retour, elle a refusé catégoriquement. J’ai essayé de faire comprendre sa femme qui avait commencé à accepter mais les beaux parents s’opposent. Si la famille ne change pas d’avis, je serai obligé d’y aller parce que je suis là pour les Guinéens surtout ceux qui se retrouvent dans des situations pareilles. J’ai remonté les informations au niveau de l’ambassade de la Guinée au Sénégal, nous suivons la situation du vieux de près», explique Bobo Bah.
