Moins de 72 heures de l’expiration du délai prévu par la loi pour le dépôt des recours à la cour constitutionnelle concernant les contentieux électoraux, le constat révèle qu’aucun recours n’est encore disponible au niveau de cette institution.
Aucun parti politique candidat au scrutin présidentiel du 18 octobre dernier n’a pour le moment déposer un recours, pourtant dix (10) candidats sur douze (12) dénoncent des irrégularités qui ont entaché le déroulement du vote et disent ne pas reconnaître les résultats provisoires publiés par la CENI.
Pour le président du parti Génération Citoyenne (GeCi), cela dénote un manque du sérieux de ces acteurs politiques.
« En tant que député j’ai été à la cour constitutionnelle, j’ai été à la cour des comptes. Ils n’ont reçu aucun courrier. Mais ils se moquent de qui ? Il n’y a aucun sérieux dans ce que ces gens-là font. On est en train plutôt de parler des manifestations », fustige le député Fodé Mohamed Soumah
Le président de l’UFDG et par ailleurs candidat de l’ANAD lui, a justifié la non disponibilité de son recours à la cour constitutionnelle par la séquestration dont a fait l’objet le siège de son parti après l’élection présidentielle.
Donc, le fait pour lui de n’avoir pas eu accès à certains documents qui puissent justifier les fraudes relevées par ses représentants sur le terrain le jour du vote.
Des arguments auxquels Fodé Mohamed Soumah ne croit pas. « Il faut arrêter les arguments fallacieux et infantilistes », déclare t-il
Cet acteur politique invite cependant ses collègues candidats à déposer leurs recours avant l’expiration du délai.
Fodé Mohamed Soumah dit être convaincu que la cour constitutionnelle dira le droit dans le jugement de ces contentieux électoraux.
« J’espère qu’elle va dire le droit, et j’espère que ça mettra tout le monde d’accord», conclut-il.

