La doléance dont il s’agit a été formulée lors de la journée internationale de la jeunesse. Une journée célébrée en différé hier jeudi sous le thème “Espace sécurisé pour les jeunes”.
Augmenter le budget du ministère en charge de la jeunesse de 0,44% à 2% du budget national permettrait, selon ces jeunes, d’accroître le niveau de financement des initiatives des jeunes. Ensuite, promulguer et appliquer les textes de lois relatives à l’animation socioéducative, opérationnaliser l’agence national de volontariat de jeunesse, finaliser la mise en place du conseil national des jeunes qui est la structure de représentation, de participation et de coordination des jeunes de Guinée et la poursuite de la réalisation des infrastructures socioéducatives et de leurs équipement.
Cette journée s’est inscrite dans le cadre de la promotion et l’intégration des jeunes dans le processus de développement. Elle a été en outre l’ultime occasion d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les problématiques liées à la jeunesse ainsi que mettre en avant le potentiel des jeunes en tant que partenaires de la société d’aujourd’hui et de demain.
A entendre ces jeunes, à travers leur porte-parole, Aminata Traoré, c’est aussi l’occasion de rappeler aux jeunes, toute leur responsabilité et le rôle qu’ils doivent jouer en prenant une part active dans le parcours de leur intégration et de leur épanouissement “car leur bonheur ne se réalise pas sans eux”.
Le ministre de la jeunesse et emploi jeune n’a pas fait de commentaires sur cette éventuelle augmentation du budget de son ministère. Mamadou Mouctar Diallo s’est juste fixé comme objectif majeur “de multiplier les initiatives pour que les jeunes prennent leur place et jouent leur véritable rôle pour la prospérité et la promotion de notre pays”.
Il a enfin encouragé la participation des jeunes au maintien de la paix et de la sécurité internationale.