Le débat sur le renouvellement de la classe politique guinéenne suscitede nombreuses polémiques. A propos, le président du parti Alliance démocratique pour le renouveau (APR) dit que le dernier mot revient au peuple de Guinée.
Lors de la rencontre du président de la transition avec les structure de jeunes et femmes, le Colonel Mamadi Doumbouya avait laissé entendre ‘’qu’il n’y aura pas recyclage’’, pour la formation du futur gouvernement. Ce qui laisse croire que les politiciens ou du moins, les anciens dirigeants, sont d’office exclus. Faut-il réellement procéder au renouvellement de la classe politique guinéenne ?
« Nous devons laisser le peuple de Guinée choisir les dirigeants qu’il veut mettre à la tête du pays, pour son épanouissement et son développement», répond Alpha Oumar Taran Diallo. «Nous ne pouvons pas nous asseoir dans un bureau et décider si tel a le droit ou tel autre n’a pas le droit de se présenter à une élection ou pas, si la justice ne se prononce pas sur son cas…)”, poursuit ce responsable de l’ANAD.
Pour une transition réussie, l’opposant suggère tout de même que le nouvel homme éloigne ‘’ceux qui ont conduits la Guinée dans sa situation actuelle’’.
«Nous ne pouvons pas continuer comme ça si nous voulons être une nation civilisée et moderne. Pour cela il faut que les gens sachent que quiconque est responsable d’un acte que cela soit positif ou négatif, il doit rendre compte et en subir les conséquences. Ceux qui ont conduit ce pays dans cette crise doivent rendre compte. Nous ne pouvons pas tourner la page et dire que nous allons avancer. Il faut qu’on sorte de ce cercle vicieux. Le contexte n’est pas le même , nous devons provoquer la rupture maintenant là, pour que nous puissions avancer et pouvoir léguer à nos enfants, un Etat de droit, un pays moderne, une nation construite», renchérit-il, chez nos confrères de la radio FIM.