Dans la nuit du mardi 29 août 2023 des boulangers ont été attaqués par d’autres boulangers dans certains quartiers de la capitale guinéenne. Une accusée a été arrêtée et les autres sont recherchées.
Selon le président de l’Union des boulangers de Guinée, Elhadj Oumar Sakho, ce sont les collaborateurs de Alseny Baldé tué, dans la nuit du lundi 31 juillet au mardi 1er août 2023, à Hamdallaye-concasseur qui ont voulu organiser une grève. Ils n’ont pas été suivis dans leur démarche. Ainsi, ils se sont attaqués à leurs collègues qu’ils reprochent de n’avoir pas soutenu le mouvement de grève qui visait à dénoncer la lenteur de la procédure judiciaire dans l’assassinat de Alseny Baldé.
” Nous leur avions fait comprendre le dimanche [27 août 2023] que ce n’était pas bon. Qu’on ne peut pas s’opposer à la justice. Puisque la justice avait été saisie de cette affaire, il faut attendre après les vacances judiciaires. On va vers la justice pour savoir qui l’a assassiné, mais ils n’ont pas compris, ils ont arrêté le travail et ils sont allés saccager des boulangeries et jeter du sable dans la farine à Dar-Es-Salam, Bambeto et Hermakono “, explique le président de l’Union des boulangers de Guinée.
Par la suite une personne parmi les assaillants, a été arrêtée par les gens au quartier Hermakono. A en croire Elhadj Oumar Sakho, elle se trouve en ce moment au en Commissariat central de Bonfi. L’accusé aurait cité neuf (9) autres personnes qui sont recherchées par la police.
En outre, le président de l’Union des consommateurs de Guinée, Ousmane Keita a vigoureusement condamné cette action qu’il considére “injustifiée”. Selon Ousmane Keita, l’association des consommateurs va se constituer partie civile pour accompagner les boulangers qui ont été victimes de cette attaque pour que “les commanditaires où qu’ils soient, soient mis dans les mains des autorités judiciaires”.
“Nous Union des consommateurs de Guinée sommes très en colère contre ce groupe d’individus. On ne comprend pas pourquoi ce groupe d’individus dont certains sont déjà à la police, s’est permis dans certains endroits de la capitale, d’aller vandaliser des boulangers, jeter le sable dans les farines sous prétexte qu’il fallait forcément les suivre dans leur démarche qui est totalement injustifiée”.