La crise socio-politique que la traverse depuis les manifestations du 14 octobre 2019, qui se sont soldées par la mort de plus de 10 personnes, préoccupent les différents acteurs du pays. Dans une déclaration rendue publique ce lundi 28 octobre 2019, l’Union des Guinéens pour le Développement (UDG) condamne les différentes tueries, suite aux manifestations organisées pour le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), au courant du mois d’octobre.
Le parti que dirige l’ancien diplomatique, Elhadj Mamadou Falilou Bah, sollicite l’ouverture d’une enquête, pour situer les responsabilités.
«Le Bureau Exécutif de l’UGD demande aux autorités compétentes d’ouvrir aussitôt une enquête pour traquer les coupables et engager une procédure judiciaire conformément à la réglementation en vigueur, en vue de les juger et condamner, à la hauteur de leur forfaiture». A déclare cet ancien cadre du ministère des Guinéens de l’Etranger.
Par ailleurs, le président de l’UGD exhorte les acteurs politiques notamment les leaders de l’opposition et le FNDC, à accepter la main tendue du président de la République pour dit-il éviter la dérive dans le pays.
Poursuivant, ce leader de la mouvance présidentielle reconnait l’article 10 de la constitution guinéenne, qui autorise les manifestations. Cependant, il invite les organisateurs des différentes manifestations aux respects des principes fondamentaux.
«Certes l’article 10 de la Constitution du 07 mai 2010 permet aux citoyens et citoyennes guinéens d’organiser des manifestations pour exprimer leur opposition face à certaines situations en tenant compte des principes fondamentaux de la démocratie chèrement acquise dans l’histoire de la Guinée .Toutefois, il y a une procédure permettant à tout auteur de suivre une ligne de conduite afin d’éviter des conséquences fâcheuses» conclut-il