Les grandes pluies qui s’abattent sur Conakry continuent d’empêcher le sommeil des populations riveraines. Ce mardi 28 mai 2019, les habitants des quartiers de Matoto et Sangoyah situés dans la commune de Matoto se sont réveillé les pieds dans l’eau.
Face à l’ampleur des ordures et les constructions anarchiques dans la capitale, les autorités annoncent de nouvelles mesures afin de juguler le phénomène. Pour juguler le phénomène, le ministre de l’Assainissement et de l’hydraulique en collaboration avec les collectivités locales et l’Agence nationale et de la salubrité comptent conjuguer les efforts pour minimiser le phénomène.
Les habitants des quartiers de Matoto et Sangoyah sont envahis par les pluies diluviennes. Le tout est aggravé par ces ordures qui bouchent les caniveaux. Une situation qui empêche l’écoulement des eaux usées vers la mer. Saran, condé, est coiffeuse son salon est submergé par l’eau.
Le ministre Kourouma fait de grandes annonces
«Nous allons ensemble œuvrer avec les PME, l’agence nationale de l’Assainissement et de la salubrité. Mais nous allons récupérer tous les points de regroupement d’ordures et nous allons également récupérer tous les domaines de l’Etat dans ce sens pour permettre aux PME de collecter les ordures avant le transfèrement» Rassure-t-il
Les autorités en charge de l’assainissement et de l’hydraulique en collaboration avec les collectivités locales annoncent de nouvelles mesures. Des mesures qui permettront de minimiser les risques d’inondations en luttant contre les constructions anarchiques. Poursuivant son allocution, le ministre dénonce l’incivisme et la construction anarchique au bord de la route, «C’est vrai il faut reconnaitre les citoyens n’ont pas un lieu où jeter les ordures, mais où sont les points identifiés pour le dépôt des ordures ? Nous allons récupérer tout ce qui appartient à l’Etat».
Les grandes pluies qui se sont abattues lundi ont causé des dégâts considérables. Circulation routière bloquée et embouteillages en spectacle désolant. Aucune vie humaine n’est à déplorer. Une question demeure toutefois. Comment les riverains de ces quartiers vont –ils passer la nuit de ce mardi ? Attendons de voir.
Mounir Dogomet BARRY