La Fédération syndicale autonome des Télécommunications a tenu ce 27 mars 2019, le deuxième congrès électif de son bureau exécutif national. Après 7 ans à la tête du syndicat, le secrétaire général sortant Abdoulaye Barry a été reconduit à son poste pour un mandat de 5 ans.
Tenu dans la salle du 28 septembre du palais du peuple, ce congrès a connu la présence de plusieurs responsables de l’État et du syndicat dont: des représentants du ministère de tutelle, l’inspecteur général du travail, des responsables de l’ARPT (Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication), des opérateurs de téléphonie mobile, des fournisseurs de réseau internet, ainsi que des cadres de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée), centrale mère de la FESATEL.
Placé sous le thème du “Dialogue social dans le secteur des postes et télécommunications en Guinée”, le congrès s’est ouvert par des discours rassembleurs des différents invités.
Après le temps des discours, les congressistes ont procédé à l’élection du nouveau bureau. Une élection qui va confirmer Abdoulaye BARRY à la tête du secrétariat général du syndicat avec 35 voix sur les 37, et aussi l’élection des dix huit (18) autres membres du bureau dont une seule femme.
Se félicitant d’un bilan positif dont la signature d’une convention collective dans son secteur, le secrétaire général de la FESATEL a, dans son discours de remerciement, défini les nouveaux axes de son mandat.
” Nous allons essayer de promouvoir le dialogue social et nous allons aussi penser à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de ce secteur qui est vraiment un générateur de revenus. En matière de production du PIB (Produit Intérieur Bruit) de la Guinée, les télécommunications, après les mines, rapportent plus que tous les autres secteurs. Quand vous partez dans les autres pays, au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, j’avoue que ceux qui travaillent dans ce secteur sont très bien rémunérés et très bien traités”, a déclaré le secrétaire général de la FESATEL.
Abdoulaye BARRY s’est surtout donné comme mission, la mise en application de leur convention collective par l’État et les entreprises privées, mais aussi la résolution des problèmes qui gangrènent le secteur.