En présence des représentants de la CPI et des Nations unies, le procès des massacres du 28 septembre 2009, s’est ouvert ce mercredi 28 septembre 2022, à Conakry.
Dans sa communication, Dame Pramila Patten, représentante spéciale des Nations Unies, a fait remarquer ceci: «13 ans après ces événements tragiques douloureux, en ce jour historique, je félicite le gouvernement de la transition pour cette volonté politique impulsée de ses actions positives, réalisées en si peu de temps. Aujourd’hui est un point de départ d’un processus qui devrait aboutir au retour de la sérénité au sein de la société guinéenne, et que nous nous proposons d’accompagner jusqu’à son aboutissement.»
Pour cette représentante des Nations unies, l’ouverture de ce procès constitue une avancée sans précédent pour la Guinée et qu’elle dit espérer, «répondra aux attentes des victimes, de la société guinéenne et de la communauté internationale. Sa réussite sera un gage de l’engagement du gouvernement pour la lutte contre l’impunité qui a si longtemps endeuillée des victimes de violences graves des droits humains. Elle sera aussi la manifestation de la ferme volonté politique de tourner la page de l’arbitraire et de renforcer l’état de droit à travers un procès qui se doit être équitable et transparent, mené par une justice indépendante, impartiale et respectueuse des droits de toutes les parties.»
Par ailleurs, Dame Pramila Patten reaffirme l’engagement des Nations unies a accompagné les autorités guinéennes pour la réussite du procès. Elle estime que la Guinée devrait sortir « grandie» de cet événement et «prouver au monde qu’elle a été capable à travers sa justice, de juger les responsables de ces crimes dans le cadre d’une souveraineté judiciaire accomplie.»