Prévue pour ce mardi 29 septembre, la manifestation annoncée du Front national pour la défense de la Constitution a été interdite par les autorités des communes concernées. S’exprimant sur cette interdiction, le président de l’Ufr signale “des dérives autoritaires “.
Face à ce refus, Sidya Touré précise que les communes reçoivent des instructions, “c’est pas eux qui décident”, dit-il.
“Nous sommes une partie qui représente le peuple de Guinée qui s’oppose au pouvoir. Les gens sortiront, la conviction absolue est qu’aujourd’hui nous pourrons drainer autant de foule du moment où c’est pour faire partir Alpha Condé et à une présidence à vie, c’est l’une des raisons pour lesquelles la marche a été interdite”, dénonce Sidya au micro de nos confrères de la radio Espace.
“Nous avons créé le Fndc avec tous les partis de l’opposition, on a eu près d’une centaine de morts en défendant notre position parce que nous ne reconnaissons pas la légitimité du pouvoir d’Apha ni de l’Assemblée. Je suis toujours fidèle à cette idée. A un moment donné, mon frère Cellou Dalein a dit qu’il voulait changer d’avis parce qu’il voulais adopter une stratégie différente, moi je ne suis pas opposé à cela, tout ce qui peut déstabiliser Alpha et le jour où il faudra faire en sorte qu’il parte du pouvoir, on se joindra au mouvement sans problème”, a-t-il fait savoir.
“Le Fndc mène un combat parallèle avec les les partis engagés dans cette élection, il s’agit de faire partir Alpha et d’établir une alternance en Guinée, nous sommes opposés malgré tout à cette Constitution avec laquelle on vote mais notre positionnement est parallèle.”
Adama Hawa Bah