Les Forces vives de Guinée, qui rassemblent plusieurs partis politiques et leaders de la société civile, prévoient une manifestation symbolique le 5 septembre prochain (date d’anniversaire du CNRD), pour dénoncer la gouvernance des putschistes. Cependant, cette initiative ne fait pas l’unanimité parmi les acteurs politiques.

C’est le cas de l’Alliance Démocratique pour le Changement, Bloc de l’Opposition Constructive (ADC-BOC) ainsi que celle de la coalition Union sacrée qui ont ouvertement exprimé leur opposition à cette idée des forces vives.

« En ce qui concerne la manifestation prévue par nos collègues politiques, nous tenons à préciser que nous ne sommes pas engagés dans cette démarche pour le moment, car cela n’a pas été discuté en amont », a déclaré Ibrahima Sory Diallo, président de l’ADC-BOC, lors d’une conférence tenue mardi 28 août 2024, à Conakry.

L’opposant a insisté sur l’importance du consensus au sein de l’Union sacrée, affirmant que chaque membre de la coalition est libre de mener ses propres actions politiques. Toutefois, aucune décision commune n’a été prise pour soutenir cette manifestation. « Nous, qui sommes autour de cette table, ne disons pas que nous ne changerons pas d’avis en fonction de l’évolution des événements, mais à ce jour, personne n’a adhéré à cette manifestation. »

Pour rappel, l’Union sacrée a été créée en Avril 2024 au siège du principal parti de l’opposition UFDG dirigé par Cellou Dalein Diallo. Cette prise de position de certains leaders membres de l’Union sacrée est un coup dur pour l’UFDG qui est membre des Forces vives de Guinée.