Le concours d’accès aux classes préparatoires des écoles de Yamoussoukro a été lancé ce lundi 26 août 2019 à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Ce sont 110 bacheliers de la session 2019 des Sciences mathématiques et Sciences expérimentales ayant la mention ‘’Assez Bien’’ qui participent à ce concours.
Mme Camara Aminata Barry, responsable de la mise en Guinée des classes préparatoires, explique l’objectif du concours : «C’est un test de recrutement que nous sommes en train d’organiser pour la troisième fois, pour que des jeunes guinéens comme d’autres jeunes africains puissent accéder aux classes préparatoires pour des grandes écoles de Yamoussoukro. C’est un programme qui se passe dans le cadre d’une coopération entre le gouvernement guinéen, l’université Gamal de Conakry, l’École polytechnique de Paris et les institutions comme le lycée du Parc de Lyon (France), l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro. Ces instituts vont recevoir des étudiants qui vont faire ce concours, dans ce qu’on appelle les classes préparatoires pour les grandes écoles. Et au bout de deux ans ils vont faire un concours pour accéder à de grandes écoles d’ingénieurs soit en France, au Maroc ou en Tunisie.»
Plus loin, Mme Camara affirme que dans les prochaines années, la Guinée aura ses propres classes préparatoires : «Dans le cadre de ce programme, poursuit Aminata Barry, la Guinée aussi, dans quelques années, aura ses classes préparatoires et il y aura aussi des filières grandes écoles ici. »
David Kouakou, Directeur des classes préparatoire l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, indique que sur 200 étudiants de son institut, 25 sont des Guinéens: «Les classes préparatoires, nous avons à peu près 400 places chaque année. Dans les filières qui concernent les étudiants, nous recevons à peu près 200 étudiants africains et on a environ 25 étudiants guinéens qui figurent parmi ces 200-là. Et depuis les 2 ans de test déjà réalisé, les étudiants guinéens figurent parmi les meilleurs. Quand ils arrivent à Yamoussoukro, on sent qu’ils viennent en mission. Parfois on a même l’impression qu’ils sont particulièrement instruits avant de venir pour réussir.»
Le but, selon David Kouakou, c’est de c’est de « préparer la nouvelle génération dans 20 ans. Et cela commence par avoir des jeunes bien formés en Afrique, mais qui, à partir de l’Afrique, arrivent à intégrer des écoles occidentales. Pour cela, nous souhaitons que des jeunes guinéens qui sont pétris de talent puissent aussi accéder à ce rêve là comme d’autres Ivoiriens, Congolais ou Béninois que nous recevons aussi. Pour ce test, le concours se déroule simultanément dans trois pays dont la Côte D’Ivoire, le Congo-Brazzaville et la République de Guinée. »
Il faut préciser que les candidats auront des épreuves de français, de mathématiques et en culture générale.