Ce samedi 27 mai 2023, le Rpg arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire à Gbessia, dans la commune de Matoto. Le secrétaire général du parti a mis l’accent, à cette occasion sur les rumeurs selon lesquelles il y’a mésentente au sein des forces vives de Guinée et la sortie des armes lourdes lors des dernières manifestations.
Les Forces vives de Guinée (FVG), est un regroupement de partis politiques et des organisations de la société civile. En son sein, les partis politiques ont des revendications différentes. Le Rpg souhaite le retour d’Alpha Condé au pouvoir tandis que l’Ufdg et l’Ufr souhaitent l’organisation des élections libre, transparente et inclusive à l’issue desquelles, ils espèrent gagner. Cette situation amène certaines à dire que l’alliance entre ces acteurs n’a pas d’avenir et il y aurait une mésentente entre eux. Le secrétaire général du RPG arc-en-ciel a levé cette équivoque devant les militants et militantes du parti : « Au niveau des forces vives tout ce passe très bien et la lutte continue. On vous fait croire que les forces vives sont arrivées à un niveau de séparation ce qui n’est pas du tout vrai. Au contraire, les forces vives tiennent normalement leurs réunions et prennent des décisions ensembles.
Comme vous le savez c’est un ensemble de parti politique et la société civile qui constituent les forces vives. La lutte pour les préalables n’est pas abandonnée, elle continue. Une partie est déjà exécutée donc nous avons bon espoir que le reste sera fait dans peu de temps. C’est-à-dire la libération de nos camarades Ibrahima Kassory Fofana et compagnie, également le retour des exilés. Donc tous ceux qui vous ont dit qu’il y’a mésentente sont entrains de vous tromper », a-t-il laissé entendre.
Concernant le déploiement de l’armée pendant les manifestations pacifiques appelées par les forces vives, Lansana Komara affirme que cette stratégie décrédibilise la Guinée sur le plan national et international.
« L’État n’est pas obligé d’utiliser les armes lourdes contre des populations à main nue. L’utilisation de ces armes lourde à décrédibilisé et entrain de décrédibiliser notre pays sur le plan national et international. Nous souhaitons que cela ne se répète plus et que les manifestations comme dans les pays civilisés soient encadrées. Nous sommes convaincus que si les manifestations sont acceptées et encadrées, les forces vives sont capables de mettre dans la rue près de deux (2) millions de personnes. Donc nous sommes prêts à maintenir les forces vives et nous continuons le combat jusqu’à la satisfaction de nos points de revendications ».