Les manifestations enregistrées ces derniers jours en Haute-Guinée et en Guinée forestière préoccupe Elhadj Sékou Beka Bangoura, ancien député et membre du Parti PUP.
Des affrontements entre citoyens de ces localités ont fait des morts, des blessés et la destruction des biens publics et privés ces derniers jours dans ces deux régions.
Selon cet opposant, ces événements relèvent tout simplement de la mauvaise gestion du pouvoir par l’actuel régime.
«Depuis belle lurette, le citoyen guinéen est amené à se dire que l’État n’existant pas dans les règles de l’art, l’État n’existant pas dans l’exécution de sa mission régalienne…, il se dit tout permis et il cherche à ingérer son environnement immédiat», réagit-il.
Ceci dit, notre interlocuteur demande à l’État de s’inspirer des réalités des différentes régions du pays.
«Surtout des réalités issues des mentalités des autochtones. Qu’est-ce qui fâche et qu’est-ce qui blesse? Que toute la communauté forestière se retrouve, qu’on pose des questions, qu’est-ce qui ne va pas? Qu’on vienne en Haute-Guinée, on pose des questions pour dire, qu’est-ce qui ne marche pas? Parce que pour le moment ce sont des régions qui enregistrent beaucoup plus, ces genres des réactions», a-t-il fait observer.
Sékou Beka Bangoura pense que la situation mérite une attention particulière du gouvernement guinéen.
«Ces genres de réactions doivent préoccuper au plus haut niveau, le Chef de l’État. Pourquoi ça, alors que nous sommes incapables de gérer les conflits politiques générés par nous-mêmes. Au moment où on est interpellé face au respect rigoureux des droits humains, sur le plan national nous sommes mal étiquettés par notre manque du sérieux dans le respect de ces droits de l’homme», conclut-il.