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Un an de Bah Oury à la Primature : Kaly Diallo dénonce un recul des droits de l’homme

Par Amadou Dioulde Diallo
27 février 2025 à 14:08
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Dans cet entretien accordé à Guinee360 ce jeudi 27 février 2025, l’activiste de la société civile Mamadou Kaly Diallo s’exprime sur le bilan du Premier ministre Bah Oury à la tête de la Primature. En tant que défenseur des droits de l’homme, il dénonce un recul en matière de respect des droits humains en Guinée durant les 12 mois de gestion de l’actuel chef du gouvernement. Bien qu’il salue quelques actions menées dans d’autres secteurs, notamment la réalisation d’infrastructures routières, Kaly Diallo estime que le passage de Bah Oury à la Primature a été marqué par des violations répétées des droits et libertés, notamment par le musellement de la presse.

Guinée360.com : Quel bilan retenez-vous de la gestion des droits humains dans notre pays?

Mamadou Kaly Diallo : Il faut rappeler que le Premier ministre Bah Oury est l’un des membres fondateurs de la toute première organisation de défense des droits de l’homme en République de Guinée, aux côtés de Thierno Maadjou Bah, qui a été un acteur clé dans la promotion et la protection de ces droits. Depuis, Bah Oury s’est illustré dans ce domaine, même dans son combat politique, où il a toujours mis en avant la défense et la promotion des droits humains. Malheureusement, après un an à la Primature, nous constatons un net recul des libertés d’opinion et d’expression. Durant cette période, plusieurs médias critiques vis-à-vis des autorités ont été fermés. Or, l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que “tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne”. À partir de ce principe fondamental, tout Guinéen devrait bénéficier de la protection de l’État en toutes circonstances.

Vous avez évoqué des cas de disparitions forcées. En tant qu’acteur de la société civile, retenez-vous un seul acte positif posé par Bah Oury ?

Il est difficile d’identifier des avancées significatives. Certes, des promesses ont été faites, des déclarations ont été prononcées, mais sur le terrain, les actions concrètes sont quasi inexistantes. En matière de droits humains, les principes fondamentaux reposent sur le respect de la dignité et de la valeur de la personne humaine. Mais lorsque des arrestations arbitraires se multiplient et que les allégations de disparitions forcées s’accumulent, il devient difficile d’évaluer positivement la situation. Il est vrai que l’organisation du procès des événements du 28 septembre peut être mise à l’actif du CNRD, mais aujourd’hui, nous faisons face à une situation très préoccupante avec des disparitions forcées et des exactions. Si l’on parle des droits socio-économiques, on peut évoquer la construction d’infrastructures routières. Mais les priorités restent les droits civils et politiques, qui posent d’énormes problèmes aujourd’hui. À partir du moment où les droits fondamentaux sont menacés, il est difficile d’apprécier les progrès dans d’autres domaines. Vous avez évoqué le cas de Foniké Menguè, Billo Bah, Habib Marouane, Saadou Nimaga, Aliou Bah et d’autres, morts dans des circonstances non élucidées. Pourtant, la protection et la promotion des droits humains font partie des devoirs régaliens de l’État.

Votre préoccupation réside-t-elle dans le fait que la Guinée ne respecte pas ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme ?

Oui. La Guinée fait partie des rares pays ayant ratifié presque toutes les conventions relatives aux droits de l’homme. Malheureusement, le respect de ces engagements, pris librement et souverainement, pose de sérieux problèmes. Non seulement ces violations persistent, mais les voies de recours peinent à rassurer les citoyens. Dans un État de droit, la justice devrait fonctionner en toute indépendance et impartialité pour garantir la protection des citoyens.

Pour le cas de Foniké Menguè et Billo Bah, le parquet de Conakry avait annoncé l’ouverture d’enquêtes. Que vous inspire cette démarche ?

Certes, le ministère de la Justice avait annoncé l’ouverture d’enquêtes, mais depuis, nous n’avons eu aucune information sur leur évolution. Aucune instruction judiciaire n’a été officiellement communiquée. Un État de droit se caractérise par l’égalité de tous devant la loi et une protection équitable pour chaque citoyen. Or, cette égalité reste aujourd’hui un principe théorique en Guinée.

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