Il y a quelques semaines que les avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), ont déposé une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI), contre des personnalités militaires et civiles, dont le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. Cet acte faisait suite au tueries effectuées lors des différentes manifestations lancées par cette structure de la société civile en Guinée.
Le FNDC accuse la junte au pouvoir, d’avoir commandité la répression sanglante et violente, contre la marche organisée le 17 août 2022, dans la capitale. Ils ont signalé ainsi à la CPI la mort de huit personnes lors des manifestations en Guinée sous le règne du colonel Mamadi Doumbouya.
En réponse, l’institution de justice internationale a reçu les plaintes. Le 22 août dernier, les avocats FNDC ont reçu une lettre de celui qui est chargé des éléments de preuves à la CPI, les informant que le dossier a été reçu avec preuves et que le bureau du procureur va se mettre à la tâche afin d’analyser , d’étudier et indiquer aux avocats du front, de se mettre à leurs dispositions pour des futurs échanges.
«Les futurs échanges que le procureur de la CPI animera très bientôt, et le dossier guinéen soit inscrit à l’ordre du jour. Le procureur indiquera quelle sera la suite à donner à la demande du FNDC (…)», a fait savoir Sékou Koundouno, ce vendredi dans un entretien accordé aux journalistes de la radio Fim.